Les quatre sociétés chinoises suspendues par décisions du ministre des Mines, Léopold Mboli-Fatran, doivent reprendre leurs activités d’exploitation minière. L’annonce à été faite par le membre du Gouvernement après la présentation du rapport de la mission tripartite des experts de l’environnement, des Eaux et Forêts et des Mines, dépêchée à Bozoum, chef lieu de l’Ouham-Péndé.
« L’exploitation est en cours et à deux mois d’exercice, il est difficile de quantifier l’impact environnemental« , a expliqué le chef de mission. Conséquences directes, les 4 sociétés chinoises suspendues par mesures conservatoires, doivent reprendre leurs activités d’exploitation.
L’environnement n’est pas pollué selon Léopold Mboli-Fatran qui évoque plutôt des insuffisances. « Il y a ces derniers temps beaucoup d’allégations : l’eau de Bozoum est polluée. Les résultats d’enquêtes tripartites ont indiqué qu’il n’y a pas véritablement des éléments qui affectent l’environnement« , a-t-il indiqué avant de reconnaitre les insuffisances.
« Certes, il y a des malentendus entre les exploitants et la population. Ce qui a justifié les mesures prises en son temps et nous avons engagé les entreprises à respecter les prescriptions qui sont dans leur cahier de charge » a-t-il concédé.
Conscient du fait que l’exploitation est inhérente à l’effet environnemental, cette mission reconnait à demi mot qu’il y a des effets. « On ne peut pas faire de l’omelette sans casser les œufs » ont noté les experts dans leur rapport.
Si l’eau change de couleur à Bozoum, les experts rapportent que la situation s’est améliorée et qu’il faut envisager la pisciculture pour pallier le problème de poisson qui découle de cette exploitation.