Deux mois après sa nomination dans le gouvernement inclusif de Firmin Ngrébada, Amadou Bi Aliou a officiellement pris ses fonctions au ministère de l’Elevage. le ministre intérimaire Honoré Féïzouré, lui a passé la main en présence de l’inspecteur général d’Etat Hyacinthe Touhouye.
« C’est un sentiment de joie pour moi de passer le témoin aujourd’hui à mon frère que je connais très bien et qui a été choisi par le chef de l’Etat. Fin connaisseur de l’élevage, il sera à la hauteur de sa tâche » a indiqué le ministre sortant.
Sa première prise de parole publique laisse transparaitre des soucis de s’exprimer en Sango alors que sur les réseaux sociaux son identité centrafricaine est mise en doute. L’homme est présenté comme un ressortissant tchadien, très proche de l’ancien chef rebelle Baba Laddé, lui-même de nationalité tchadienne.
Présentant ses priorités, le ministre entrant ne s’est exprimé qu’en français, la langue nationale Sango, l’une des langues officielles de la RCA lui semble difficile.
« Je vais faire quand même mieux, en tant que fils d’éleveurs, de faire venir les éleveurs puissent amener des bétails pour que tout le monde puisse avoir de la viande à bas prix. et là où il n’y a pas d’éleveurs après la crise, nous allons sensibiliser les gens pour faciliter la libre circulation », a déclaré Amadou Bi Aliou, ministre de l’élevage.
Amadou Bi Aliou est nommé à ce poste après la signature de l’accord de paix de Khartoum ayant permis l’entrée des leaders des groupes armés au gouvernement. Il représente ainsi l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) de Ali Ndarassa.