Arrêté le samedi 15 juin suite à un meeting interdit de l’opposition, Joseph Bendounga, tout souriant est sorti début après midi du bureau du procureur de la République Laurent Lengandé accompagné de sa fille et du vice-président de son parti avant de s’embarquer dans un taxi jaune pour rentrer libre chez lui avec les membres de sa famille venus pour la circonstance ce 19 juin.
Le MDREC son parti a fait allégeance à la plate forme politique et de la société civile E Zingo Biani qui dénonce les accords de paix de Khartoum et qui entend poursuivre Faustin Archange Touadera pour Haute Trahison. Son arrestation par les forces de sécurité intérieure a été critiquée et est considérée comme le premier opposant au régime de Bangui à être arrêté.
Accompagné par le collectif de ses avocats, Me Albert Panda Gbianimbi, Me Mathias Barthelemy Mourouba, Bruno Hyacinthe Gbiegbia et Me Sylvio Fernand Mandedjapou, Joseph Bendounga s’est réservé de faire une interview à la presse.
Mais sa libération est une paire de manche gagnée. « Notre client commun a été présenté au Procureur qui ne trouve pas quelque chose de compromettant contre lui et qui a jugé utile de le mettre en liberté provisoire » a indiqué Me Barthelemy Mathias Morouba.
Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka, Anicet Georges Dologuélé a critiqué son arrestation et exigé des pouvoirs publics sa libération. La liberté provisoire est accordée à Joseph Bendounga au moment où la plate forme E Zingo Biani projette d’autres manifestation dans la capitale.