Christian Noël Wago et Léopold Vital Yongoro respectivement députés de la 2ème circonscription du 5ème et 8ème arrondissement de Bangui appellent les commerçants à libérer la chaussée. Ils les ont sensibilisé mardi 23 juillet à regagner l’intérieur du marché avant l’expiration jeudi 25 juillet de l’ultimatum de la police centrafricaine.
Les députés accompagnés des membres du comité local de la jeunesse et du président de l’association des Koli et Wali-Gara [Ndlr: commerçants et commerçantes] ont sillonné ce 23 juillet le marché pour sensibiliser les occupants. L’activité vise à les impliquer dans l’initiative des Compagnies Nationales de Sécurité (CNS) qui ont donné un ultimatum de 48 heures, sommant ces vendeurs de quitter les abords de la chaussée.
« Ce sont nos électeurs qui occupent le marché. Si on vient de force les déguerpir, ce ne sera pas chose facile. Il faudrait que nous, députés, venons échanger avec le président et les occupants du marché« , a fait savoir Christian Noël Wago, député de la 2ème circonscription du 5ème arrondissement.
Léopold Vital Yongoro, député du 8ème déplore la montée en puissance de l’insalubrité dans le marché. Il en appelle à une intervention de l’Etat. « Les gens vendent les denrées alimentaires, mais avec l’état dans lequel se trouve le marché, on ne peut que s’inquiéter« , a-t-il relevé.
Pour Jean Jacques Houlzia, président de l’association des commerçants, « le marché de Combattants regorgent 3000 à 4000 commerçants et accueille 5000 à 6000 visiteurs par jour« . Selon lui, la visite des députés revêt une importance majeure. « Quand je vois les députés de la nation venir vers nous, cela démontre à suffisance l’intérêt qu’ils marquent pour leurs électeurs« , s’est-il réjouit.
Par ailleurs, Jean Jacques Houlzia demande à la police centrafricaine d’associer les responsables des commerçants dans les prochaines opérations de déguerpissement pour une solution durable.