Les commerçants des marchés de Pk 12 à Bégoua, Gobongo dans le 4ème et Combattant dans le 8ème et Pétévo dans le 6ème arrondissement de Bangui ont repris les étalages anarchiques quelques mois après leur déguerpissement par la mairie de Bangui.
Au marché Gobongo dans la journée, juste quelques pousses-pousses de pain et quelques marchandises sont observées tout le long de la chaussée jusqu’au quartier Foûh. Par ailleurs aux marchés Combattant et Pétévo, les voies routières sont totalement rétrécies et la circulation difficile à ces endroits. Tous les abords sont occupés par les étales des commerçants.
« Je demande à mes frères et sœurs de se retirer à au moins 5 mètres pour bien vendre les marchandises et permettre la libre circulation sur la voie publique« , souhaite Jean Baptiste, un conducteur de moto-taxi qui y voit déjà un grand danger public.
« Même si la police n’est pas là, nous devons toujours garder une distance par rapport à la route pour éviter les cas d’accidents« , plaide la même source.
Sylvestre Constant Yaméndé, assistant administratif du président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, demande à ces occupants illégaux de regagner l’intérieur des marchés. « Nous demandons à nos concitoyens qui s’installent d’une manière anarchique de libérer les débordements parce que ça pose un problème de sécurité routière« , a averti M. Yaméndé.
L’assistant administratif invite que les Centrafricains à prendre « conscience du bien fondé des opérations de déguerpissement que l’administration arrive à faire« .
Selon les commerçants qui envahissent ces chaussées, l’obstruction des voies routières est due au problème de place à l’intérieur des marchés. Pour leur réinstallation, ils souhaitent que la mairie réaménage les marchés concernés.