« Comment impliquer les femmes centrafricaines dans la gestion de la chose publique au même titre que les hommes ? » Cette interrogation a été ce jeudi 4 mars 2011, au centre d’une réflexion entre les femmes de la Primature, en prélude à la journée internationale de femme prévue le 8 mars.
Le thème retenu cette année pour ce rendez de la valorisation du potentiel féminin au plan national est : « consolidation de la paix et accès de la femme aux instances de prises de décisions ».
Selon Aurélie BITEP, chef de service du secrétariat particulier du 1er ministre, qui lance un appel pour « une solidarité agissante en milieu féminin, la dominance des hommes sur le sexe faible, trouve son explication dans la division que font montre les femmes ».
Elle déplore aussi une « faible représentativité des femmes au gouvernement et à la législature ». « Un défi à relever lors du second tour des législatives en Centrafrique fixé au 27 mars », conclut BITEP.
Pour Claudine PIAPAMBA une des participantes, « le fossé homme-femme peut se combler à travers l’envoi massif des filles à l’école », car, ajoute-t-elle, « une femme à une même aptitude de travail que l’homme ».
Les femmes de Centrafrique entendent donner un cachet particulier à leur fête du 8 mars. Plusieurs actions notamment des foires et rencontres féminines sont organisées à Bangui ainsi quelques villes des provinces.