Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) somme de nouveau le gouvernement de Firmin Ngrébada. L’organisation a exigé ce 1er août 2019 dans une déclaration, la démission des ministres de la Sécurité publique, Henri Wanzé-Linguissara, Léopold Mboli-Fatrane des Mines et Thierry Kamach de l’Environnement.
« Lorsque les ministres de la Sécurité, de l’Environnement et des Mines produisent des rapports mensongers, c’est la démissionne. Si ça ne démissionne pas, on démet« , a martelé Paul Crescent Béninga, Porte-parole du GTSC.
« De deux choses l’une ou l’autre, soit vous démissionnez soit ceux qui nomment vous défend« , a-t-il fait savoir ajoutant que « malheureusement, nous sommes dans un pays où les gens n’ont pas la culture de la démission« . Paul Crescent Béninga estime que pour des questions d’honnêteté « on ne doit pas attendre à ce que le Président de la République ou le Premier ministre puisse démettre ces ministres. Eux-mêmes en âme et conscience doivent démissionner« .
Le fait de produire un rapport ne reflétant pas la réalité constitue « un crime grave » à un moment où la dégradation de l’environnement et la pollution de la rivière Ouham demeure aujourd’hui un moyen pour « tuer à petit feu les centrafricains à Bozoum, Bossangoa, Batangafo et Markounda« , a en croire Paul Crescent Béninga.
A travers sa déclaration, le GTSC accuse le pouvoir de maintenir le peuple dans une précarité totale et de prendre des mesures qui l’appauvrissent davantage au profit des étrangers.