La jeunesse du Pacte de la Jeunesse pour la Paix et le Développement (PJPD) s’oppose ce dimanche 6 mars 2011, à la décision de la plate-forme politique post électorale, d’annuler et de reprendre les élections du 23 janvier ainsi que de dissoudre la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Le PJPD s’inquiète des conséquences que pourrait engendrer une telle initiative et plaide ainsi, pour l’acceptation des résultats des urnes proclamés par la CEI et validés par la Cour Constitutionnelle.
Il s’agit d’une première réaction au sujet de la déclaration de la plate-forme politique post électorale dénommée « Front pour l’annulation et la reprise des élections du 23 janvier 2011 » créé conjointement par le Collectif des forces du changement et le candidat indépendant à la présidentielle Ange-Félix Patassé.
Adraman Baron, Coordonnateur dudit Pacte, demande aux leaders politiques de prendre en compte « l’intérêt de la jeune génération dans leurs actions », car, selon lui, le CFC veut s’aligner derrière « une logique anticonstitutionnelle ».
Il ajoute que la jeunesse centrafricaine « appelle à la paix et invite ces leaders de l’opposition au retour dans la course du second tour des législatives prévu pour le 27 mars 2011».
La plate-forme politique post électorale a été créée par les principaux acteurs malheureux aux élections groupées du 23 janvier pour défendre la Constitution de la République, obtenir l’annulation et la reprise des élections groupées du 23 janvier 2011 dans le respect du code électoral et, obtenir la dissolution de la CEI et sa recomposition.
Ces acteurs déplorent « les violations délibérées et répétées de la Constitution et du Code électoral », ayant entrainé la victoire du président sortant François Bozizé au 1er tour avec 64,37% de voix et 26 députés sur 105.