Le gouvernement centrafricain veut améliorer le climat des affaires dans le pays. Il organise depuis ce mardi 20 août 2019 à Bangui un échange sur le secteur privé et le financement bancaire. Objectif : faire un état des lieux et proposer des réformes en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) pour faciliter l’accès au crédit bancaire.
Cette rencontre a réuni des experts de divers départements ministériels, tous des points focaux des commissions techniques sur le secteur privé et le financement bancaire. L’activité initiée par le cadre mixte de concertation pour l’amélioration du climat des affaires vise à faire un état des lieux et proposer des reformes en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) pour faciliter l’accès au financement bancaire.
« On doit discuter à cœur ouvert. Tous ceux qui sont là sont des experts qui sont identifiés dans les départements ministériels mais aussi dans les organisations patronales. Ils viennent ici échanger, rechercher les embûches à l’accès au crédit« , Faustin Ange Koyassé, secrétaire technique permanent à la Primature
Selon Faustin Ange Koyassé, la République Centrafricaine dispose de deux composantes pour faciliter et permettre l’accès au crédit. « Aujourd’hui, nous avons dans notre pays une architecture, les structures de dialogue avec le Cadre Mixte de Concertation pour l’Amélioration des Affaires (CMCAA), les structures d’encadrement avec la Chambre de commerce, le Centre d’assistance aux petites et moyennes entreprises et à l’artisanat en Centrafrique (CAPMEA), et le Bureau de mis à niveau« , a précisé le secrétaire technique permanent à la Primature.
Koyassé estime qu’en plus de ces composantes, « il faut avoir des structures de financement, notamment le fonds de garanti » en cours préparation dans notre pays, « parce que l’accès au crédit est difficile« . Il relève aussi que la constitution des dossiers reste et demeure un obstacle majeur pour accéder au financement. « Les documents sont complexes surtout que nous sortons d’une grave crise« , souligne le secrétaire technique qui s’interroge.
« Comment peut-on faire pour accompagner ces PME à être robustes afin de pouvoir valablement contribuer au relèvement du pays ?