Six mois après la signature de l’accord de paix négocié à Khartoum au Soudan et signé à Bangui, les acteurs se retrouvent de nouveau ensemble les 23 et 24 août pour évaluer sa mise en œuvre en présence des facilitateurs.
Les discussions ont commencé par une minute de silence en mémoire des victimes sous la présidence du premier ministre Firmin Ngrébada. On peut noter la présence de Abdoulaye Hissène sous sanction de l’ONU et Mahamat Alkatim du MPC.
Cette présence des leaders des groupes armés est significative pour le premier ministre Firmin Ngrébada. « Vous avez démontré par votre présence non seulement la maturité politique mais aussi la volonté d’aller résolument vers la paix et la réconciliation » a salué le premier ministre centrafricain.
En outre, les facilitateurs ont noté quelques violations, c’est le cas de Mathias Matondo représentant spécial du président de la Commission de l’Union Afrique qui a indexé les 3R et le FDPC de violation dudit accord.
Pour la Minusca, cette rencontre siffle la fin de la tolérance jusque là observée à l’endroit des groupes armés. « A partir de cette réunion tout ce qui a été tolérée jusqu’à présent ne le sera plus. Nous avons réfléchi sur les sanctions car l’accord en son article 35 prévoit des sanctions pour tous ceux qui en violeraient les dispositions » a martelé Menkeur Ndiaye, chef de la Minusca.
Cette fermeté si jusque la n’arrivait pas à être exécutée c’est faute de l’imprécision en matière de sanction. « Nous sommes en train de travailler sur la nature des sanctions qui seront appliquées à tous ceux qui violeront les dispositions de l’accord » a ajouté Menkeur Ndiaye,
13 points sont inscrits à l’ordre du jour et les discussions entre les parties signataires se poursuivent en attendant la conclusion finale prenne fin ce samedi ce soir.