Les conducteurs de taxis et bus ont officiellement repris la circulation ce 21 septembre 2019 sur l’avenue de France à Bangui. La réouverture de cette route, fermée depuis un an, a été rendue possible grâce à l’initiative du Réseau des associations des volontaires pour la paix et la réconciliation en Centrafrique en collaboration avec la Minusca et le Ministère de la Sécurité Publique.
« Au nom de la population du 3ème arrondissement, je donne le top pour que la circulation reprenne aujourd’hui sur cette avenue« , a déclaré Henri Wanzé-Linguissara, ministre de la sécurité Publique pour rouvrir de manière officielle la voie qui mène du croisement Abel Goumba dans le 5ème arrondissement au rond point Sica Benz-vi.
Le ministre de la Sécurité Publique, Henri Wanzé Linguissara, a fait le geste symbolique en empruntant le premier taxi. « Je suis heureux d’être sur l’avenue de France aujourd’hui, d’être à la limite entre le 3ème et le 5ème arrondissement« , a fait savoir le membre du gouvernement. Pour le chef du département de la Sécurité Publique, « il est temps que nous arrêtons le taxi le matin pour aller au centre-ville« .
La sécurité des usagers de l’avenue de France sera assurée par la Minusca et les Forces de sécurité intérieure (FSI), policiers et gendarmes. « Le ministre de la Sécurité Publique nous a garanti qu’il y aura la patrouille de la gendarmerie et de la police« , a raconté Franklin Nganafeï, secrétaire général du Réseau de l’association des volontaire pour la paix et la réconciliation en Centrafrique, estimant que « tout ira bien« .
La réouverture officielle de l’avenue de France est un signe de cohésion sociale entre les communautés. « Il y a la libre circulation sur l’avenue de France. Si vous voulez aller au Pk5, le taxi va vous déposer sans problème« , a rassuré Sylvère Giantoua habitant du 5e arrondissement, appelant les Centrafricains à l’unité nationale.
L’avenue de France n’est pas empruntée par les taxis et bus depuis un an à cause de la dégradation de ce tronçon mais précisément à cause de l’insécurité grandissante dans le secteur.