L’axe Baoro-Berberati distant de plus de 200 km se trouve dans un état de dégradation très avancée. Rouler sur cette route est un calvaire. Les commerçants, les propriétaires de véhicules et autres usagers de cette voie se plaignent et appellent le gouvernement à l’aide.
Pour 200 km, il faut passer au moins 6 à 7 heures avec un véhicule 4×4 tout terrain. Les bus et autres voitures qui empruntent cette voie prennent des risques. De Baoro à Carnot en passant par Nandobo et Batouri pour arriver à Berbérati, la route est presque impraticable.
Pour illustration, le cortège gouvernemental qui se rendait à Berbérati par cet axe, pour le lancement des travaux de fibres optiques jeudi 03 octobre 2019, s’est embourbé à plusieurs endroits. On retrouve de la boue, du sable, des grands nids de poule sur le tronçon.
« La dégradation de cette route nous pénalise. Si l’Office National du Matériel peut nous aider à l’arranger, la circulation peut redevenir fluide et les marchandises seront achetées par les voyageurs« , a souhaité un habitant rencontré par le reporter de Radio Ndeke Luka dans un village sur ce tronçon.
Face à cette situation, les riverains de l’axe demandent au gouvernement de le réhabiliter. « Je demande au gouvernement de penser à cette route pour nous permettre de faire le commerce afin de développer la ville de Berbérati« , a plaidé Joachim, un opérateur économique de la localité.
Même sur le goudron, la route est également dégradée à plusieurs endroits. A Boyali (Ombella-M’Poko), village situé à 120 km de Bangui après la ville de Boali, un groupe de jeunes s’est organisé pour colmater provisoirement les trous.
Parti de Bangui jeudi 3 octobre 2019 à 7h 20 mn, la mission de Radio Ndeke Luka est arrivée à Berbérati à 21h 30mn. Aujourd’hui, l’axe appelé 4ème parallèle, reliant Mbaïki à Boda (Lobaye) pour aller à Berberati ou Nola (Mambéré Kadéï) est en voie de disparition. Les pluies qui se sont abattues ont accentué la dégradation de cette route.