Que reste-t-il encore de l’autorité de l’Etat et de l’intégrité territoriale en Centrafrique ? L’espoir suscité par l’accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés se transforme en illusion. Les groupes armés sont d’autant plus renforcés par l’accord de paix et sautent sur des occasions pour violer ostentatoirement les dispositions dudit accord sous le silence du gouvernement et des garants et facilitateurs de l’accord. Après avoir tout donné aux groupes armés, l’occupation et l’installation d’une administration parallèle dans le Haut Mbomou par l’UPC remet sur la table la question de la partition. Questions : Qui du gouvernement et de la communauté internationale est comptable de la détérioration du tissu sécuritaire ? Pourquoi les groupes armés poursuivent la conquête de l’espace en violation de l’accord sans la moindre réaction de Bangui ? Le silence du gouvernement est stratégique ou complice ? Que reste-t-il encore du serment du chef de l’Etat Faustin Archange Touadera ? A quand le désarmement des forces négatives ? Alors que les autorités et la communauté internationales misent sur les élections, fera-t-on des élections dans ces conditions-ci ?
Autant de questions que nous chercherons des réponses ensemble dans votre émissions Patara. Pour en débattre, Jean Fernand Koena réçoit Mr Fidel Gouandjika, ministre conseiller à la Présidence, allié du Président de la République Faustin Archange Touadera. André Nalké Dorogo, ancien ministre, député de Berberati 4 et vice-président de l’URCA, parti d’opposition. Mr Christian Guenebem, secrétaire général adjoint et porte-parole KNK et Joseph Bindoumi président de la Ligue Centrafricaine Centrafricaine des Droits de l’Homme.