La corruption discrète (non visible) prend de l’ampleur dans l’économie Centrafricaine. Ce constat est fait par la Banque Mondiale dans un rapport publié récemment.
D’après ce rapport, les conséquences de la corruption discrète peuvent s’étendre à long terme. Elle touche principalement l’Afrique, notamment les couches les plus pauvres.
Selon Innocent Yakoda, représentant de l’Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (USTC), interrogé par Radio Ndeke Luka, le phénomène reste méconnu du public. Les secteurs les plus touchés sont l’éducation et la santé.
Le représentant de l’USTC a précisé que la corruption discrète se matérialise par le « pantouflage (étudiant boursier de l’Etat en fin d’études qui migre vers le secteur privé). L’autre exemple, a-t-il poursuivi, concerne les médecins qui s’occupent plus de leurs cliniques privées au détriment des services des hôpitaux publics.