A l’occasion de la journée mondiale de la drépanocytose célébrée en différée ce 9 novembre 2019, les responsables du Centre de Recherche et de Traitement de la Drépanocytose ont appelé le gouvernement et ses partenaires à sauver les malades drépanocytaires. Elle est célébrée autour du thème ‘‘Guide Harmonisé’’.
La journée mondiale de la drépanocytose vise à mettre un accent particulier sur les effets néfastes de cette maladie sur la vie des malades et également comment faire pour apporter un appui conséquent aux patients. « La maman d’un drépanocytaire ne peut pas avoir la paix du cœur. C’est toutefois des allers-retours à l’hôpital et des nuits blanches. C’est vraiment un handicap et pour les parents et pour les enfants » explique Michelle Moanga, représentante du collectif des associations de lutte contre la drépanocytose.
Un an après son existence, le Centre de Recherche et de Traitement de la Drépanocytose, se confronte à certaines difficultés entre autres le manque de ressources humaines, la rupture de médicaments essentiels pour les malades et l’insuffisance de la capacité d’accueil.
« Nous avons beaucoup de difficultés. La capacité d’accueil n’est pas assez grande pour recevoir tous les patients drépanocytaires de Centrafrique. Nous avons des manques en médicaments, en équipements également en personnel » indique Dr Themla Lorna Nguilélo, Directrice de ce centre.
Selon la spécialiste, faute de prise en charge, cette maladie a réduit l’espérance de vie des patients. « La moyenne tourne autour de 5 à 10 ans chez nous parce que la prise en charge n’est pas très développée. Mais dans les pays développés, elle varie entre 45 et 50 ans » précise-t-elle.
Cette journée a été célébrée en présence des partenaires de la santé, des parents et des malades drépanocytaires. Un don en médicaments a été remis à quelques enfants souffrant de cette pathologie. La journée mondiale de la drépanocytose est commémorée le 19 juin de chaque année.