La situation des sinistrés de M’Poko Palestine dans la commune de Bimbo ne s’améliore pas malgré la baisse des eaux de l’Oubangui qui a inondé leurs maisons. Des cas de maladies sont signalés et les familles qui ont regagné leurs domiciles vivent dans des conditions difficiles.
Avec cette décrue des eaux, les sinistrés du quartier M’Poko Palestine sont confrontés à des maladies telles que la gale, la conjonctivite et le paludisme. Certains retournés dont les toitures des maisons tiennent encore debout sont obligés de se faire des abris en feuilles de palmiers.
Devant le non accès aux infrastructures sociales de base, notamment l’eau potable, ces sinistrés consomment les eaux non traitées de l’Oubangui. Cela n’est pas sans conséquences sur la santé. Bilan, une femme décédée et un homme hospitalisé comme rapporte Max Diangoumbe, président de la jeunesse de M’Poko Palestine.
« Avec les inondations, les latrines ont débordé polluant l’eau. Maintenant que l’eau a amorcé sa décrue, les gens ont commencé à reconstruire leur habitation, surtout ceux dont les murs sont encore debout. Ici, nous n’avons pas eu l’aide du gouvernement. Une femme a trouvé la mort et beaucoup de cas de maladie sont enregistrés« .
Le message de la ministre de l’Action Humanitaire, Virginie Baïkoua, demandant aux sinistrés de ne pas regagner leurs habitations avant les opérations de désinfection, n’est pas encore bien perçu par ces derniers.
« Nous vivons péniblement ici, sans bâche, ni moustiquaire et avec ma situation je n’ai d’autres choix que de rentrer habiter chez moi » a justifié Rosine Engba femme enceinte, l’une des retournés.
Les sinistrés de M’Poko Palestine sont encore dans une situation vulnérable après les inondations.