Les victimes de la crise centrafricaine ont interpellé ce 10 décembre 2019 les autorités nationales et les partenaires sur l’occupation d’une partie du territoire par des hommes armés. Elles ont organisé ce mardi une marche à Bangui pour exiger la libre circulation.
Une centaine de victimes issues de différentes associations et des membres des organisations de défense des droits humains ont marché du rond point Place Omar Bongo pour chuter au Complexe Sportif Barthélémy Boganda. Ces personnes affectées par la crise ont toutes un seul slogan fondé sur l’article 3 de la déclaration universelle des Droits Humains qui stipule que : « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sureté de sa personne ».
« Nous victimes, face à la crise que la RCA est en train de traverser, sollicitons des autorités nationales, des partenaires qui appuient le gouvernement pour la restauration de l’autorité de l’Etat, un soutien pour que ces droits puissent être effectifs dans le pays. Que les victimes circulent librement, qu’elles aient la liberté de s’exprimer » a souhaité Hervé Séverin Lidamon, président de l’association des victimes (AVED).
Selon M. Lidamon, les victimes veulent être libres et non sous la coupe réglée des hommes en arme. « Nous n’avons pas besoin que les hommes en arme occupent le territoire et nous empêchent de circuler, de parler et de vaquer à nos occupations. C’est pourquoi nous nous mobilisons pour demander à la communauté nationale et internationale, la liberté » a-t-il lancé à la fin de cette marche.
La célébration de la journée mondiale des Droits de l’Homme 2019 met un accent particulier sur les capacités des jeunes en matière de défense des Droits de l’Homme. Cette journée mondiale a été instituée le 10 décembre 1948 par les Nations Unies.