La Minusca a désapprouvé ce mercredi 15 janvier la tension sécuritaire entretenue par les groupes armés MPC et UPC qui a paralysé la ville de Kaga-Bandoro au centre du pays. La mission de l’ONU a qualifié d' »agitations », l’attitude des deux forces signataires de l’accord de paix de Bangui.
Une réunion des garants et facilitateurs est attendue ce 20 janvier à Bangui où les types de sanctions à infliger aux parties qui ne respectent pas les clauses de l’accord seront au rendez-vous.
Vladimir Montéiro, porte-parole de la Minusca rappelle aux groupes armés les engagements contenus dans l’accord de paix et de réconciliation signé le 6 février 2019 à Bangui, « Les groupes armés doivent participer au DDRR, disparaitre, contribuer à la pacification et mettre fin à la violence contre les civils » a-t-il rappelé, précisant que » la Minusca à Kaga-Bandoro suit de près la situation pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’incidents sur la population et demande aux groupes armés de ne pas perturber la vie de la population »
La Minusca se félicite de l’évolution dans le régime de sanctions à l’encontre des groupes armés se mettant en marge de l’accord. » Il y a eu des avancées concrètes sur le régime de sanctions fin décembre. La prochaine réunion permettra de répondre clairement à la question de violation de l’accord par les groupes armés et à partir de ce moment, nous prendront notre responsabilité », a-t-il ajouté.
La rencontre du 20 janvier intervient dans le contexte où la sécurité est menacée à Kaga-Bandoro et suite à des violences à Alindao.