Le président du Parti Africain pour la Transformation Radicale et l’Intégration des Etats (PATRIE) Me Crépin Mboli-Goumba, a annoncé ce 27 mars 2020, via les réseaux sociaux, sa candidature à la prochaine élection présidentielle en Centrafrique. Il table sur une « Nation Forte » où règne la sécurité, un système éducatif prometteur et la santé.
« Aujourd’hui, j’annonce que j’ai accepté d’être candidat à l’élection présidentielle de 2020. Je le fais avec gravité et sens de responsabilité. » C’est en ces termes que l’avocat Crépin Mboli-Goumba a dévoilé ses ambitions de se lancer dans la compétition électorale pour la magistrature suprême de l’Etat.
Selon lui, ses motivations sont justifiées par un certain nombre de facteurs qui minent la survie du pays. Il propose par conséquent quelques pistes de sortie de la situation « si désastreuses » selon ces propres mots. « Sur la sécurité, ma position n’a pas varié. Nous mettrons en place une armée forte, républicaine, afin de défaire militairement les mercenaires qui asservissent notre Peuple et nous libérerons l’intégralité de notre territoire national. Je le dis solennellement. Pour moi, le choix est clair » a lancé Crépin Mboli-Goumba.
L’homme politique a, en outre ajouté que « En tant que Chef suprême des armées, ma main ne tremblera pas. Je n’accepterai pas que mon peuple puisse vivre à moitié libre et à moitié esclave. En termes de méthode, il s’agira de conclure des accords rapides et sincères avec nos compatriotes du Nord-est, qui sont des Centrafricains comme les autres, afin qu’ils nous prêtent main forte dans la lutte implacable contre ces mercenaires. Car chaque année qui passe, ces mercenaires deviennent plus forts, mieux équipés et plus arrogants. Chaque année il en arrive des milliers, à la recherche de l’or, du diamant, mais surtout attirés par la bienveillance de nos autorités à leur égard » a martelé M. Mboli-Goumba.
Le président du PATRIE s’engage dans la course présidentielle dans un contexte où beaucoup de centrafricains se posent de question sur l’impact que peut avoir le coronavirus sur le chronogramme électoral.