Les habitants de la vile de Bria (est du pays), ne sont pas encore entrés ce jeudi 17 mars 2011, de plein pied dans la campagne électorale qui se poursuit timidement à Bangui et dans certaines localités de Centrafrique. Ils s’interrogent sur le démarrage ou non de cette activité politique.
Les raisons évoquées par ses électeurs selon le correspondant de Radio Ndeke Luka « sont entre autres, l’ignorance des candidats en lice, dans les circonscriptions électorales de Bria 1 et 2, l’absence dans la ville du coordonnateur de la Commission Electorale Indépendante (CEI) locale ».
Du côté de l’opposition indique le correspondant, « c’est l’attente par les candidats des consignes de boycott des différents partis pour une participation ou non dans la course ». L’opposition qui a d’ailleurs refusé de participer à ces élections et continue toujours de demande une annulation pure et simple du scrutin.
Par ailleurs, à Obo (extrême est), c’est une marche progressive vers la campagne électorale malgré un léger retard. Trois candidats retenus, par la méthode de porte à porte « sillonnent », d’après le correspondant de Radio Ndeke Luka, « les quartiers de cette ville ».
Seulement à une semaine du démarrage de ladite campagne, les commissaires locaux ont menacé de boycotter les législatives. Ils exigeaient ainsi comme les autres de Bangui et certaines provinces, le versement du reliquat de leurs indemnités.