La Direction générale des douanes et droits indirects lance une offensive contre la corruption en son sein. Quatre (4) fonctionnaires des douanes exerçant à la direction régionale numéro 2 à Berberati, ont été suspendus début septembre 2020 de leurs fonctions. Motif évoqué, détournement de deniers publics à hauteur de 36 millions de francs CFA.
C’est une préoccupation pour la direction générale des douanes et droits indirects. Pour assainir ses services, le moteur principal de la régie financière centrafricaine lance une bataille contre la corruption en son sein. Le jeudi 10 septembre 2020, quatre (4) agents œuvrant à la direction régionale numéro 2 à Berberati, dans la Mambéré-Kadeï, ont été suspendus de leurs fonctions. Ces derniers sont accusés de détournement de deniers publics à hauteur de 36 millions de francs CFA.
Parmi ces fonctionnaires de l’Etat, deux écopent de deux mois de suspension tandis que les deux autres sont suspendus de fonctions pour trois mois, avec effet sur salaires. Pour l’inspection des services centraux, ces agents, après examen d’un rapport produit, avaient commis des fautes professionnelles ayant entrainé une perte de plusieurs millions de francs CFA.
« En effet, l’inspection des services centraux s’occupe du contrôle de l’exécution des services. Cette structure a été mandatée par la Direction générale pour aller investiguer au niveau de cette direction régionale, au sein de laquelle, on avait des soupçons de malversations. Après examen d’un rapport produit par cette structure, il s’avère que ces agents ont commis des fautes professionnelles, une histoire de 36 millions » a fait savoir Dieudonné Koyangbo, directeur général adjoint, chargé des services centraux.
Les accusés seront traduits devant le conseil de discipline. Toute fois ces derniers pourraient faire l’objet de poursuite judiciaires, au cas où les fautes sont avérées.
« Le ministre des Finances cru devoir sanctionner ces agents. Ils sont suspendus de solde et de fonctions pour 2 et trois mois, avec traduction devant le Conseil de discipline qui éventuellement, statuera sur leur cas pour voir si la faute est avérée. Si c’est le cas, cela pourrait conduire à des poursuites judiciaires pour les mettre en débets. C’est une procédure en cours » a renchéri le chargé des services centraux.
Toutefois, la Direction générale des douanes et droits indirects veut, à travers cet acte, lancer un message à toutes les institutions de la République de lui emboiter le pas. Selon le Directeur général des douanes, Fréderic Théodore Inamo, plusieurs réformes sont enclenchées afin de mettre un terme à ces genres de pratiques qui, malheureusement, gangrènent l’administration centrafricaine.