Le président du parti Chemin de l’Espérance, Abdou Karim Meckassoua tire la sonnette d’alarme sur le processus électoral en cours en République centrafricaine. Dans un communiqué de presse, il insiste que les élections à venir soient inclusives et transparentes.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le processus électoral en Centrafrique. Le président fondateur du Chemin de l’Espérance a, dans un communiqué de presse, estimé que les élections à venir doivent être inclusives et transparentes.
Dans ce communiqué de presse d’une page, l’on peut lire au deuxième paragraphe, « Il faut organiser des élections inclusives, transparentes et démocratique, maintenant ».
Abdou Karim Meckassoua veut, par cet acte, mettre la pression sur les bailleurs et la communauté internationale qui financent ces élections, à plus de vigilance dans le processus.
« La Constitution exige que chaque centrafricain soit respecté dans son droit. Notamment, le droit de vote. Ceux qui ont fui le pays du fait de la crise, d’assassinats perpétrés par les groupes armés, sont des centrafricains de droit. Nous sommes scandalisés par le fait qu’ils soient privés de ce droit pendant que des étrangers se pavanent dans des centres d’enrôlement » a fait savoir Fari Tahuruka Shabbazz, porte-parole du Chemin de l’Espérance.
Si aujourd’hui les leaders des groupes armés étrangers comme Sidiki Abbas et Ali Darassa sont désormais des électeurs, l’ancien président de l’Assemblée nationale lui, estime que l’exclusion des réfugiés n’a pas sa raison d’être.
« Après l’adoption du code électoral qui retire les réfugiés des électeurs, le combat prend désormais, une dimension internationale. Ceci consiste à pousser les principaux bailleurs à aller dans le sens du droit, dans le sens de la Constitution. On ne peut pas financer des élections à partir du moment où celles-ci ne sont pas inclusives, libres ni transparentes » a conclu le porte-parole du Chemin de l’Espérance.
Même si cette question continue d’alimenter le débat en milieu politique, le vote des réfugiés n’est plus à l’ordre du jour du gouvernement qui tourne désormais les yeux vers la publication des listes électorales et la convocation du corps électoral dans les jours à venir.