Le Conseil de sécurité des Nations-Unies renouvelle le mandat de la Minusca en République centrafricaine. Le mandat de cette mission pour la stabilisation et le maintien de la paix court désormais jusqu’au 15 novembre 2021. Le principal défi reste la sécurisation des élections.
La résolution 2552 rédigée par Paris a été adoptée à l’unanimité le 12 novembre 2020 à New-York par les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Le texte exhorte les autorités centrafricaines et les groupes armés signataires de l’Accord du 6 février 2020 à appliquer entièrement les dispositions de cet accord de paix. Le faire de bonne foi et sans retard.
Le Conseil de sécurité a également appelé les autorités centrafricaines et tous les acteurs nationaux à œuvrer à la préparation d’élections présidentielle, législatives et locales inclusives, libres, justes, transparentes, crédibles et pacifiques en 2020 et 2021.
Par ailleurs, le mandat de la force de la Minusca est étendu jusqu’au 15 novembre 2021, avec un effectif maximum de 11.650 militaires et 2.080 policiers. La résolution 2552 autorise aussi les forces armées françaises à « recourir à tous moyens pour apporter un soutien opérationnel aux éléments de la Minusca lorsqu’ils sont sérieusement menacés ».
Le défi à relever pour la force onusienne en Centrafrique, c’est la sécurisation des élections qui avancent à grand pas. La Minusca, présente en République centrafricaine depuis 2014, a déjà mis en place en octobre dernier, un plan de sécurisation de ces scrutins.
Cette décision du Conseil de sécurité survient alors que les contingents de la Minusca déployés dans la Préfecture du Haut-Mbomou (Sud-est) sont accusés, par un député de la région, de complicité avec les éléments du groupe armé UPC du chef de guerre nigérien, Ali Darassa.