Les centrafricains ont toujours les oreilles tournées vers la Présidence de la République pour connaître le nouveau Chef du Gouvernement, 6 jours après la démission du gouvernement Faustin Archange Touadéra. La Constitution stipule simplement que le nouveau Président élu nomme un nouveau Premier ministre 8 jours après sa prestation de serment. Un délai qui arrive à terme ce mercredi 23 mars 2011, après la prestation de serment du Président Bozizé réélu pour un second quinquennat à la tête de la République Centrafricaine le 15 mars.
Jusque-là, aucune information n’est disponible quant à la date de la nomination du nouveau Premier Ministre et la mise en place d’un nouveau gouvernement. L’on se souvient seulement que lors de sa conférence de presse internationale au Palais de la Renaissance le 17 mars dernier, « François Bozizé a estimé que l’urgence, selon lui, est le 2nd tour des législatives qui suit son cours sur l’ensemble du territoire national ».
D’après le constat de Radio Ndeke Luka, l’administration centrafricaine continue de fonctionner tant bien que mal à Bangui et, « les fonctionnaires et agents de l’Etat font de leur mieux pour évacuer les affaires courantes, malgré l’absence du nouveau gouvernement dont la composition tarde à venir ».
Au département en charge des régies financières, le parking est garni des voitures de toutes marque, ce qui témoigne bien la présence des techniciens au bureau.
Au ministère de l’Education Nationale, « les affaires courantes sont toujours gérées par les techniciens du département, sur instruction du ministre sortant pour assurer la continuité de l’Etat », indique Guy Florent ANKOGUI-MPOKO, directeur général de l’enseignement supérieur et de la recherche.