Les Forces armées centrafricaines appuyées par leurs alliés poursuivent leurs offensives contre les rebelles de la CPC. Après Bambari, chef-lieu de la Ouaka, elles viennent de prendre le contrôle de la ville de Ippy à 113 kilomètres au Nord-est de Bambari.
Plus de deux semaines après le lancement de la vaste offensive des forces loyalistes sur les villes occupées par la coalition des groupes armés dénommée CPC, la reconquête des villes se poursuit. Après les localités de Mbaïki, Boda, Bossémbélé, Yaloké, Bossemptélé, Baoro, Bouar, Baboua, Béloko etc. les forces armées centrafricaines basées à Ippy ont lancé ce vendredi 19 février 2021, une offensive contre les rebelles de l’UPC, membre de la CPC.
Après quelques heures de détonations d’armes lourdes et légères, la ville est passée sous contrôle de l’armée. Peu avant 13h, des tirs à l’arme automatique étaient encore entendus dans la ville. Selon des sources locales contactées par Radio Ndeke Luka, plusieurs bases des rebelles ont été détruites et la quasi-totalité de la population a fui la ville pour se refugier en brousse. D’autres sources signalent la présence des renforts des Forces armées centrafricaines et alliés non loin de Ippy.
La reprise du contrôle de cette ville stratégique pour l’UPC par l’armée nationale, consacre non seulement une deuxième perte importante pour cette rébellion, membre de la CPC, mais aussi un pas important vers la reconquête de Bria, plus à l’Est.
Entretemps, le calme s’installe progressivement dans certaines villes, théâtres de violences ces dernières semaines. Ceci, après la reprise de ces localités par les forces armés centrafricaines et leurs alliés. A Bozoum, Bouar et Bossembélé, le calme s’installe et les habitants vaquent librement à leurs occupations. Quelques coups de feu ont été par contre, entendus dans la nuit de jeudi à vendredi à Boali. Mais la ville s’est réveillée ce 19 février dans le calme.
Au centre du pays, plus précisément à Bambari, les maisons des généraux des groupes rebelles ont été pillées, mais la ville est calme et les activités y ont repris. A Kouango cependant, localité qui sert de base arrière aux éléments de l’UPC repoussés à Bambari par l’armée centrafricaine, des cas de braquages sont de plus en plus enregistrés sur la population civile.