Le gouvernement centrafricain et la Banque mondiale projettent construire et réhabiliter environ deux mille cinq cents établissements scolaires. Ceci à travers le projet d’urgence de soutien à l’éducation de base PUSEB qui consiste à réhabiliter, construire les salles de classes et former les enseignants du fondamental 1 et 2 dans 9 préfectures du pays. Une visite guidée de trois établissements a été faite ce mercredi 24 février 2021 à Bangui.
Cette visite a ciblé l’école Notre Dame d’Afrique, le lycée Barthelemy Boganda dans le 4ème arrondissement et l’école Nzangognan dans le 6ème arrondissement de Bangui. Au lycée Barthélemy Boganda, l’équipe PUSEB a échangé avec les responsables de l’établissement sur les difficultés auxquelles ils font face.
Ce projet d’urgence de soutien à l’éducation de base (PUSEB) consiste à améliorer les conditions d’enseignement. Il sera exécuté dans neuf (9) préfectures de la République centrafricaine. Il s’agit notamment de la Mambéré-Kadei, l’Ombella-Mpoko, l’Ouham, l’Ouham-Pendé, la Ouaka, la Basse-Kotto, le Bamingui-Bangoran, la Vakaga et la Sangha-Mbaéré.
« C’est pour améliorer l’accès à l’éducation et aussi la qualité de l’éducation. En Centrafrique, il faut recruter 16.000 enseignants pour garantir une éducation de qualité seulement dans le primaire. Les autres actions sont l’amélioration des infrastructures, la réhabilitation des écoles et la formation des enseignants. Nous allons réhabiliter 2.500 salles de classe sur toute l’étendue du territoire » a affirmé Han Fraeters, représentant de la Banque mondiale en Centrafrique.
Par ailleurs et selon la Banque mondiale, l’enseignement du sango (langue nationale), sera aussi inclue dans ce projet afin de permettre aux enfants de mieux assimiler les cours.
« On va mettre en place un projet pilote pour introduire la langue nationale dans les premiers grades de l’enseignement primaire. C’est quelque chose de très important. En Centrafrique, les plus petits qui vont à l’école pour la première fois, ne doivent pas apprendre ce qu’ils doivent apprendre. Mais, doivent l’apprendre dans une nouvelle langue » a conclu Han Fraeters.
Ce projet d’urgence de soutien à l’éducation de base s’étend sur une durée de Cinq (5) ans pour un coût estimé à 25 millions de dollars, soit environ 13 milliards FCFA.