Les élections groupées du 27 décembre 2020 ont été perturbées par l’insécurité provoquée par la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Ces élections n’ont pas pu se tenir dans plusieurs circonscriptions électorales du pays. Or, la Minusca et le gouvernement avaient préalablement annoncé un plan de sécurisation des scrutins. Sans succès. Ce 27 février 2021, la campagne électorale s’ouvre pour les partielles et le second tour des législatives et ce, jusqu’au 12 mars prochain. Les députés ayant tiré la leçon du passé, ont demandé au gouvernement une garantie avant la tenue des scrutins. Alors l’on se demande; que sera le nouveau plan de sécurisation des législatives en cours? Que feront le gouvernement et la Minusca pour sécuriser les acteurs électoraux? Comment éviter les erreurs du passé? Pour en parler, l’équipe Patara reçoit Vladimir Monteïro. porte-parole de la mission onusienne en Centrafrique; André Nalké Dorogo, député de Berberati 4 et vice-président de l’URCA; Théophile Momokoama, rapporteur général de l’Autorité nationale des élections (ANE) et Gervais Lakosso, coordonateur du Groupe de travail de la société civile.