Après plusieurs demandes de l’opposition et de la société civile pour la tenue d’une concertation entre les Forces vives de la Nation, le chef de l’Etat a finalement accepté un dialogue avec l’opposition démocratique. Une démarche mal perçue par certains partisans du pouvoir. Cependant jusqu’à lors, ni le format ni la date dudit dialogue ne sont connus. Entre l’option militaire, prônée par le gouvernement et la tenue d’un dialogue sollicité par la classe politique, quel est le format le plus approprié pour la sortie de crise? Le dialogue entre les partis en conflits ne constitue t-il pas un moyen de résolutions de crise? Plusieurs dialogues ont été organisés dans ce pays toutefois les conflits armés n’en finissent pas. Quelles en sont les raisons? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Martin Ziguélé, député de Bocaranga 3, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC); Léa Mboua Doumta, coordonnatrice de la place Béo-oko qui soutient les actions du pouvoir et Joseph Bindoumi, président du Comité du suivi des résolutions du Forum national de Bangui.