La ville de Bambari renoue avec ses traditionnelles activités socio-économiques après sa reconquête par les Forces armées centrafricaines et leurs alliés. Les portes des salles de classes fermées sont désormais rouvertes, les activités maraichères ont également repris à Bambari-centre. Une satisfaction pour la population.
La présence des forces armées centrafricaines et leurs alliés depuis quelques semaines à Bambari, favorise la reprise effective des activités dans le centre de la ville. Les habitants vaquent librement à leurs occupations, les communautés qui se voyaient en chien de faïence vivent maintenant en parfaite cohabitation.
Au quartier élevage où il y a une forte communauté musulmane, avant le départ des éléments de la CPC, l’ambiance était morose. Toutes les activités y tournaient au ralenti à cause de l’insécurité grandissante. Cet habitant interrogé par radio Ndeke Luka, se réjouit de la stabilité retrouvée.
» Si je suis là aujourd’hui en train de vendre mes divers articles, c’est grâce à Dieu. Avant, nous avions la peur au ventre à cause des combattants de l’UPC », témoigne-t-il.
Aujourd’hui, grâce à la reprise totale de Bambari par l’armée, les enfants reprennent le chemin de l’école, les commerçants et autres opérateurs de petites activités manuelles relancent leurs affaires.
« Tout va bien. Les enfants vont à l’école. Il n’y a plus de crainte. Tout se passe bien. Vous voyez, la vie a repris et sans problèmes », raconte un autre habitant, saluant l’exploit de l’armée.
De quartier élevage à Cétéro, les gens vivent au rythme de la fête. L’unique bar dancing du secteur dénommé Tiringoul est rempli et ceux qui viennent se détendre se réjouissent à cause de l’amélioration du climat sécuritaire.
« Je suis venu me distraire ici, car nous avons retrouvé le goût de la vie. Il y a quelques mois en arrière, il n’était pas possible de se déplacer comme on voulait. Mais l’arrivée des Faca et de leurs alliés nous a redonné espoir. Nous pouvons désormais nous désaltérer après le boulot ».
Même si la vie reprend son cours normal à Bambari, il reste cependant beaucoup à faire pour le relèvement effectif de cette ville.