Plusieurs routes de la préfecture de l’Ouham-Pendé se trouvent dans un état de délabrement avancé. Conséquences, les accidents de circulation sont récurrents et la libre circulation est mise à mal. Face à cette difficulté, les habitants appellent à la réhabilitation de ces axes routiers, vecteurs du développement économique.
C’est depuis plus d’une décennie que les principales routes en état de dégradation avancée dans la préfecture de l’Ouham-Pendé ne sont pas réhabilitées. En plus des pistes rurales impraticables, certains ponts sur les axes Bozoum-Bossemptélé et Bocaranga ont été détruits par les éléments de la CPC. Ces destructions enregistrées entre février et mars 2021 empêchent non seulement la libre circulation des personnes et des biens, mais sont également à l’origine de nombreux cas d’accidents. Pour illustration, une dizaine d’accidents, soldés par la mort de deux personnes, ont eu lieu entre le mois de mars et avril 2021. Face à cette difficulté, les usagers appellent les pouvoirs publics à agir rapidement afin d’épargner des vies.
« J’ai eu un accident sur l’axe Bozoum-Bossemptélé, principalement sur le pont situé à 43 kilomètres de Bozoum. Cela est dû à la dégradation de cette voie. Quelques jours après en se rendant à Bouar, nous avions connu le même cas. J’implore le gouvernement à intervenir rapidement. Sinon pendant la saison pluvieuse, ces tronçons ne pourront plus être entrepris par les véhicules » a fait savoir Luc Béré, un habitant de Bozoum.
La crainte des usagers est que, si rien n’est fait, la situation pourrait aller de mal en pis pendant cette saison pluvieuse.
En 2018, le gouvernement avait officiellement lancé les travaux de réhabilitation de l’axe Bossemptélé-Bozoum. Malheureusement, aucune action n’est jusqu’alors visible sur le terrain. L’absence de résultats suscite de nombreuses interrogations sur la réalisation desdits travaux.