Décédé le 03 mai 2021 des suites du Covid-19, au centre de prévention du Centre national hospitalier universitaire de Bangui, la République a rendu, ce samedi 15 mai 2021, un dernier hommage à Jacques Mbosso. Médiateur de la République depuis 2017, ce juriste a plusieurs fois occupé de hautes fonctions au gouvernement ainsi qu’au niveau de la justice nationale et internationale.
Plusieurs personnalités du pays dont le président de la République Faustin-Archange Touadéra, étaient présents le samedi 15 mai aux obsèques de l’illustre disparu. Jacques Mbosso avait été ministre de la Justice de 2012 à 2013. Médiateur de la République de 2017 jusqu’à sa mort, il a saisi l’occasion, lors de sa prise de fonction au Conseil national de la médiation, pour rappeler que son institution a pour mission d’améliorer les relations entre les citoyens et l’administration; en vue de protéger et de promouvoir les droits des citoyens. Ceux qui l’ont côtoyé, gardent encore un bon souvenir de l’homme.
« C’était un grand homme d’Etat et un grand commis de l’Etat. L’image que nous pouvons garder de lui est celle d’un homme rigoureux dans le travail. Sur le plan de l’affection ou de l’humour, il avait le don de faire rire pour détendre l’atmosphère en même temps, pour faire travailler » a témoigné Guy-Eugène Démba, président de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance.
Une autre qualité que ses collaborateurs lui accordent, c’est sa capacité à être très matinal pour travailler.
« Jacques Mbosso que nous pleurons aujourd’hui, était un travailleur. Il se levait dès les premières heures de la journée pour commencer à travailler. Très tôt, il évacuait les parapheurs et les requêtes que les centrafricains introduisaient auprès du Conseil de la médiation. Arrivé à 09 heures du matin, Jacques Mbosso avait déjà terminé sa journée » a fait savoir Freddy Wilibona Nza, directeur de la communication au Conseil national de médiation.
Arraché à sa famille et au pays par la pandémie de Covid-19, le 03 mai 2021, Jacques Mbosso disparait au moment où le pays a plus besoin de lui; notamment, à la veille du Dialogue républicain annoncé par le président de la République.