Dans le cadre de la recherche de la paix en Centrafrique, une mission mixte de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, de la CEEAC et des Nations-Unies arrivée à Bangui, le 02 juin 2021, a rencontré ce jeudi le président de la République Faustin-Archange Touadéra. Occasion pour les partenaires de la RCA de s’assurer de leur rôle dans le pays. Les membres de la délégation ont exprimé leur inquiétude après plusieurs manifestations organisées contre la Minusca à Bangui.
Le président centrafricain et les membres de la mission conjointe se sont entretenus durant presque 3 heures au palais de la Renaissance. Certains partenaires de la République centrafricaine, notamment l’Organisation des Nations-Unies (ONU) s’inquiètent de plus en plus des manifestations organisées ces derniers jours contre certaines de ses personnalités, ainsi que des campagnes de dénigrement dont font l’objet, la mission multidimensionnelle des Nations-Unies en Centrafrique (Minusca). Face à cela, les autorités centrafricaines rassurent.
« Je le dis ici haut et fort que la voie autorisée pour cette question, c’est la mienne et celle du gouvernement. Nous avons besoin de nos partenaires. Depuis 2016 à aujourd’hui, la Minusca, l’Union européenne, l’Union Africaine et la CEEAC nous ont beaucoup accompagnés. Donc, nous sommes demandeurs de l’appui qu’ils nous accordent » a affirmé le président Faustin-Archange Touadéra.
Satisfaits de la quintessence de cette rencontre, les participants réaffirment l’engagement des partenaires dans la recherche de la paix et du développement durable en Centrafrique.
« Notre objectif, en tant que communauté internationale, est de faire taire les armes en République centrafricaine. Assurer que la paix est de mise dans ce pays. C’est notre seul objectif. Nous respectons la souveraineté de ce pays » a fait savoir Andoeye Bankole, commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine.
La mission conjointe CEEAC, ONU, UE et UA va poursuivre sa rencontre ce vendredi avec les leaders de la majorité présidentielle et de l’opposition démocratique. Une concertation en vue de favoriser le dialogue inter-centrafricain. Elle intervient plus d’un mois après le lancement, par le chef de l’Etat, des consultations nationales des Forces vives de la Nation.