La ville d’Alindao, dans le Centre-est du pays, est désormais sous contrôle des forces gouvernementales. Elle a été libérée cet après-midi du 29 juin 2021 par des forces russes. Libération intervenue un peu plus de 24 heures après son occupation par des rebelles de l’UPC. Ces violences ont provoqué au moins quatre morts dont deux gendarmes et de nombreux blessés
Plusieurs sources locales confirment à Radio Ndeke Luka en début d’après-midi de ce mardi 29 juin, le départ des combattants rebelles de l’UPC qui avaient investi la ville un jour plutôt. Ce départ, à en croire aussi les autorités locales, est dû à l’arrivée des renforts des Forces armées centrafricaines et leurs alliés russes à Alindao.
« La libération d’Alindao est le fruit de la présence des Russes. Arrivés de Bambari, Ils sont tombés dans une embuscade tendue ce matin par les rebelles au PK 17. Les bruits assourdissants des armes en provenance du lieu de l’embuscade faisaient trembler les assaillants qui régnaient depuis hier en maîtres », rapporte une source religieuse.
La même source précise que les hommes de l’UPC se sont retirés discrètement d’Alindao abandonnant quelques bagages et matériels. « Ils n’ont pas réussi à prendre leur repas abandonnant des marmites de riz encore fumant sur le feu, des nattes et certains butins. Pour l’instant, aucun rebelle n’est visible dans la ville», décrit-elle.
Par ailleurs, une autorité locale dément l’information donnée depuis veille par la Minusca. Elle précise que la ville a été sous contrôle des rebelles jusqu’à l’arrivée des russes. « Il n’y a eu aucune patrouille conjointe Faca-Minusca à Alindao comme le faisait croire la Minusca », martèle l’autorité locale affirmant par ailleurs que les éléments des Forces armées centrafricaines étaient cantonnés à la base des casques bleus jusqu’à l’arrivée des renforts.
Pour le moment, un calme règne dans le centre d’Alindao. Cependant. la peur est encore visible au sein de la population. Ce regain de violence a fait provisoirement au moins 04 morts et de nombreux blessés, selon plusieurs sources.