La dégradation de l’avenue de France, une des principales artères de la capitale centrafricaine, entrave la bonne circulation des personnes et des biens. Les usagers de cet axe ainsi que les riverains déplorent cette dégradation qui occasionne souvent des accidents.
Cette avenue, longue d’environ 4 kilomètres, longe une partie des 1er, 2ème, 3ème et 5ème arrondissement de Bangui. L’on y observe de gros trous; gênant et ralentissant le passage des véhicules. Une situation déplorée par de nombreux usagers en cette période de saison pluvieuse.
« En voiture lorsqu’on quitte le carrefour du 5èmearrondissement pour le centre-ville, on passe 45 minutes. Or en temps normal, cela devait se tenir en 5 minutes. En taxi ou pendant la saison pluvieuse, c’est encore pire. Les gens qui viennent d’ailleurs nous posent souvent la question sur l’état de cette route. Ils disent que cela ne reflète pas le pays » déplore Jospin Ali, conducteur de taxi.
Un peu plus loin, c’est un autre constat de désolation. Des véhicules stationnant sur les abords et des trous pleins d’eaux stagnantes bloquent la circulation.
« Notre principale difficulté sur cette voie demeure son état. Les gros trous font basculer le véhicule et ceci occasionne souvent des chutes de marchandises. Ces chutes provoquent également des incidents sur les autres usagers, notamment, les mototaxis ainsi que de paisibles personnes » regrette Roger Timbiveni, un usager.
A l’extrême Sud de cette avenue, singulièrement au rond-point du commissariat du 5ème arrondissement, l’artère présente l’aspect d’un chantier de briques. Pour les responsables du ministère des Travaux publics, des dispositions sont déjà prises pour réhabiliter cette avenue de la capitale.
« Il y a un projet que le gouvernement a négocié avec la banque BADEA. Celle-ci financera la construction de cette avenue. L’année prochaine, cette voie va être réhabilitée. Cependant en attendant le lancement des travaux, nous avons programmé les travaux d’entretien. D’ici 1 mois, nous allons intervenir sur le terrain » indique Alain Cyriaque Solos, directeur de cabinet au ministre des Travaux publics.
Comme l’avenue de France, plusieurs artères et rues de la capitale centrafricaine sont endommagées et demeurent sans entretien depuis des années.