L’Assemblée nationale est convoquée en première session extraordinaire 2021 de deux semaines. Dans le décret signé du président Faustin Archange Touadera, le 09 août dernier, les députés vont se réunir du 12 au 26 août. Pendant cette session, la déclaration de la politique générale du premier ministre Henri Marie Dondra est attendue par les parlementaires, le projet de loi de finances rectificative ainsi que l’examen de plusieurs projets de Loi.
Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, a convoqué une session parlementaire extraordinaire, du 12 au 26 août 2021, pour examiner un certain nombre de projets de loi, dont la déclaration de la politique générale du premier ministre Henri Marie Dondra.
Pour Evariste Ngamana, 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, la priorité c’est la déclaration de la politique générale du gouvernement.
« Le plus important lors de cette session extraordinaire, c’est le passage du premier ministre qui va solliciter la motion de confiance du parlement pour lui permettre de pouvoir entrer en pleine action », fait-il savoir.
Selon le décret, plusieurs projets de loi sont inscrits à l’ordre du jour, dont notamment celui portant collectif budgétaire 2021. En plus, d’autres concernent la suppression de plusieurs agences et offices publics entre autres le Fonds National de l’Environnement (FNE), l’Agence de Régulation du Secteur d’Electricité (ARSEC), l’Agence de Stabilisation et de Régulation des Produits Pétroliers (ASRP).
Même si les raisons de suppression de ces sociétés publiques ne sont pas encore connues, la proposition se fait dans un contexte où les institutions financières de Bretton-Woods, exigent du gouvernement plusieurs « reformes profondes » avant de prétendre à un appui budgétaire au titre de l’année en cours.
Cette session extraordinaire convoquée est la première pour la 7e législature installée en mai 2021.