Au lendemain de l’attaque qui a fait des morts et des blessés sur l’axe Bambari-Alindao, le bilan s’alourdit. Alors que l’hôpital préfectoral de Bambari vient d’enregistrer un cadavre supplémentaire, les responsables de la mosquée centrale de Bambari indiquent avoir enregistré et inhumé 11 corps le mercredi.
48H après la tuerie de civils par des éléments présumés de l’UPC, non loin de Bambari, le bilan continue de s’alourdir. A en croire certains proches de la mosquée de Bambari, onze cadavres ont été ramenés directement du lieu du drame vers la mosquée avant d’être inhumés.
D’après les responsables du centre hospitalier universitaire de Bambari, l’hôpital a recensé 22 morts et plus d’une dizaine de blessés un jour après l’attaque. Par ailleurs dans la soirée du mercredi 6 octobre, un autre corps sans vie a été ramené à la morgue. Ce qui porte le bilan à 34. Les blessés, quant à eux, sont pris en charge par la cellule locale de l’ONG Médecins sans frontières.
Ce bilan avancé par l’hôpital et les parents de victimes demeure provisoire. Car, les autorités locales avancent, elles, un bilan de plus d’une dizaine de morts. Aux dernières nouvelles, la circulation n’a pas encore repris sur l’axe Bambari-Alindao et l’ambiance dans la ville de Bambari est encore morose.
L’Assemblée nationale dénonce un acte barbare
Des réactions continuent d’affluer après cette énième attaque à travers le pays. Parmi elles, l’Assemblée nationale par le biais de son président qui condamne l’acte qu’elle qualifie de barbare.
« Les députés de la Nation condamnent fermement cet acte odieux et barbare contre des personnes civiles jouissant de leurs droits d’aller et venir sur le territoire centrafricain. La Représentation nationale saisit également cette occasion pour demander au gouvernement de prendre des dispositions qui s’imposent avec le concours des forces de défense et de sécurité, de la Minusca et des forces alliées afin de garantir la libre circulation des individus sur l’ensemble du territoire national » , martèle Simplice Mathieu Sarandji, préisdent de l’Assemblée nationale.
La justice quant à elle indique que le parquet près la Cour d’appel de Bambari s’est déjà saisi de l’affaire. Une enquête est ouverte afin d’établir les responsabilités pour que les auteurs répondent de leurs actes devant la justice.
Centrafrique : une position des FACA attaquée par des combattants de l’UPC à Bambari