Depuis le massacre de Mbaé-Mbéré dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, le dimanche dernier, ni le gouvernement centrafricain, ni l’Assemblée nationale n’ont officiellement réagi. Cependant, les préfectures de la Nana-Mambéré, de Lim-Pendé, de l’Ouham, de l’Ouham-Pendé, de l’Ouham-Fafa et de la Ouaka sont les théâtres de violations massives des droits de l’Homme. Ce massacre de 12 civils constitue-t-il une violation du cessez-le-feu proclamé, le 15 octobre dernier ? Quelles sont les mesures de riposte à ces agressions ? Pourquoi l’intervention militaire arrive toujours après les exactions des rebelles ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Joseph Bendounga, député et membre de l’opposition démocratique ; Christian Aimé Ndotah, journaliste indépendant, observateur de la vie sociale et Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du président de la République.