Le monde entier à célébré, ce dimanche 27 février 2022, la journée mondiale des ONG. En République centrafricaine, les Organisations non gouvernementales ont largement assisté la population pendant les temps forts des crises jusqu’à aujourd’hui. A Bouar dans la Nana-Mambéré, même si un grand nombre d’habitants reconnaissent le travail de ces organisations, d’autres sollicitent un travail de fond.
La journée mondiale des ONG a été instaurée pour rendre hommage aux membres des organisations non gouvernementales travaillant en permanence dans les zones les plus exposées de la planète. A Bouar dans la Préfecture de la Nana-Mambéré, l’appui des ONG est apprécié par la population surtout par les bénéficiaires de l’aide humanitaire, malgré la limitation de leurs domaines d’intervention.
« Nous souhaitons qu’elles continuent à nous aider »
« Nous sommes très satisfaits du travail des ONG ici. Nous les remercions pour le travail qu’elles font en notre faveur. Nous souhaitons qu’elles continuent à nous aider afin qu’on puisse s’occuper de nos enfants ; surtout le paiement de leurs redevances scolaires » loue Henriette Inderé, une mère de famille, victime de la crise sécuritaire.
Même si l’apport des ONG est estimé par la population, certains souhaitent qu’un travail de fond soit fait pour identifier les véritables personnes en difficulté.
« Il faut aller de quartier en quartier pour identifier les vraies victimes »
« Il est vrai que les ONG font un travail parfait en terme d’assistance. Cependant, il y a encore plusieurs choses à corriger. Il est important d’aller de quartier en quartier pour identifier les vraies victimes. Plusieurs victimes, sans assistance, continuent de souffrir dans les quartiers » déplore Bénédicte Yassi, une habitante de Bouar.
La ville de Bouar compte au moins dix organisations non gouvernementales. Jusqu’aujourd’hui, celles-ci continuent de venir en aide à plusieurs milliers de personnes en difficulté, communément appelées vulnérables.