Après sept jours de pourparlers, les travaux ont pris fin ce dimanche, 27 mars 2022 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale à Bangui en présence de Faustin-Archange Touadéra. Clôturant les activités, le président centrafricain, tout en saluant la détermination du peuple et des organisateurs pour la réussite de ces pourparlers, a fustigé ses adversaires.
Pour le numéro 1 centrafricain, « le dialogue républicain a véritablement atteint ses objectifs » malgré le désistement de certains responsables politiques. Face à ce retrait qu’il qualifie d’irresponsable, le chef de l’Etat centrafricain a fustigé l’attitude de ses détracteurs.
« Refuser le dialogue c’est abandonner le peuple »
« Il est vraiment irresponsable de se calfeutrer derrière des arguties, des arguments fallacieux pour refuser le dialogue et abandonner le peuple. On ne doit pas rechercher le pouvoir en jouant le rôle de supplétifs dans une guerre géopolitique, géostratégique dont la finalité serait de maintenir le peuple dans la pauvreté et l’humiliation permanente » a affirmé Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine.
Ainsi, suite à cet isolement de certains leaders de l’opposition, le chef de l’Etat a appelé toute la classe politique à s’unir derrière le peuple afin de cultiver ensemble la paix.
« J’invite à nouveau les leaders politiques qui n’ont pas encore brisé la tyrannie, à rattraper le train de la paix et de la réconciliation nationale. Je les invite à s’unir derrière le peuple pour construire ensemble, avec détermination, confiance et sincérité, l’unité nationale, une paix durable et un meilleur avenir pour la jeunesse. La porte du dialogue vous reste grandement ouverte » a poursuivi le chef de l’Etat.
Clôturant son allocution, le président a appelé ses compatriotes à bannir définitivement la haine afin de franchir une nouvelle ère.
« Nous devons franchir une étape nouvelle ; briser la barrière de la haine quasi-congénitale pour éviter que soit versé une seule goutte de sang d’un seul centrafricain ou étranger vivant sur notre territoire » a conclu Faustin-Archange Touadéra.
Par ailleurs, le président centrafricain a affirmé que le dialogue républicain a permis la formation d’un front républicain contre les ennemis de la Nation. Lancés à Bangui, le 20 mars dernier, les travaux du dialogue républicain ont réuni plus de 450 participants.
Dialogue républicain : les failles du système sécuritaire décriées par les délégués