A Bria, dans la Haute Kotto, la bicyclette reste l’un des moyens de transport le plus utilisé dans la localité. Beaucoup de personnes s’en servent pour leurs diverses activités socio-économiques. Disposer d’un vélo à Bria, c’est être autonome dans son mouvement ou déplacement.
En plus d’être un moyen de déplacement indispensable pour certaines personnes, le vélo est aussi une source de revenus pour d’autres. C’est l’exemple de Thierry Tchémato, un jeune transporteur de marchandises sur l’axe Yalinga, localité située à environ 170 kilomètres de Bria. Là, il s’apprête à se rendre à Yalinga. Il attache sur son vélo plus de 150 kilogrammes de marchandises.
« Je transporte deux sacs de sucre de 50 kilogrammes et trois sacs de sel. Je suis payé selon le poids des marchandises qui varie entre 15 à 20.000 francs CFA. En tout, il me faut 4 jours pour arriver à Yalinga », raconte-t-il.
Certains jeunes l’utilisent pour le transport des produits champêtres, de pailles de maisons et de fagots pour venir vendre chaque jour au centre-ville de Bria.
« La bicyclette a plusieurs avantages. Je porte des fagots pour venir les vendre en ville pour me permettre de me payer du savon, sel et autres produits pour ma famille. Le vélo est vraiment praticable mais il est maintenant difficile de s’en procurer. Autrefois, nous l’achetions à 60.000 contre 120.000 francs CFA aujourd’hui », fait savoir Élisée Mblanga, un vendeur de bois de chauffe.
Même si le vélo reste un moyen important pour les activités quotidiennes de la population de la Haute Kotto, il est vendu à un prix d’or sur le marché local.