Les groupes armés, de plus en plus, se réactivent ces derniers jours. Menant des attaques contre les positions les éléments des Forces armées centrafricaines à Bakouma, à Nzako, à Bokolobo, à Ngaoundaye. En l’intervalle d’un mois, au moins une trentaine de militaires ont été tués. Ni le gouvernement, ni l’Etat-major des armées n’ont communiqué sur ces assassinats. Que se passe-t-il au sein du Haut-commandement miltaire ? Comment expliquer le silence du gouvernement suite à la mort de ces soldats ? Le territoire centrafricain est-il totalement sous contrôle des Forces armées centrafricaines ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Joseph Bindoumi, président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme et ancien ministre de Défense nationale ; Fidèle Gouandjika, membre du Conseil national de sécurité et conseiller spécial du président de la République et Joseph Bendounga, député de Bimbo 3 et président du Mouvement démocratique pour renaissance et l’évolution du Centrafrique.