D’après certaines personnalités nationales et étrangères, les organisations proches du pouvoir multiplient des menaces contre les opposants et certains ressortissants étrangers dans le pays. Cette situation prend de l’ampleur après l’annonce et les prises de position contre la proposition de la révision de la Constitution. Pour l’heure, le président de la République n’a pas encore réagi sur cette question polémique. Alors, qu’est-ce qui se cache derrière cette campagne remplie de haine et de division ? Que doit faire le gouvernement pour barrer la route à cette pratique ? Quelles en sont les conséquences pour la République centrafricaine ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Arlette Sombo Dibélé, avocate et conseillère technique du Groupe des organisations de la société civile pour la défense de la constitution du 30 mars 2016 ; Joseph Bindoumi, magistrat et président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme ; Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du chef de l’Etat et Héritier Doneng, coordonnateur du Front républicain, une organisation qui soutient les actions du pouvoir de Bangui.