L’article 100 de la Constitution stipule : « En cas de décès, de démission ou d’empêchement définitif d’un membre, il est pourvu à son remplacement, selon la procédure de désignation prévue à cet effet ». Pour le gouvernement, après la mise à la retraite de madame Danièle Darlan, président de la Cour constitutionnelle, cette dernière ne peut plus siéger en tant que juge, puisqu’elle a été désignée par ses pairs enseignants du supérieur. Et donc, son admission à la retraite met définitivement fin à ses fonctions de juge. Ce qui n’est pas du goût de la Cour. Ainsi, un bras de fer s’installe entre les 2 institutions. Que dit concrètement l’article 100 de la Loi fondamentale ? Pourquoi le torchon continue-t-il de brûler entre l’exécutif et la Cour constitutionnelle ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Arlette Sombo Dibélé, avocate au Barreau de Centrafrique, membre de la société civile et Marcel Dimassé, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat.