Lancés il y a quelques mois, les travaux de réhabilitation de 50 kilomètres de routes se poursuivent dans la capitale. Ce projet du gouvernement vise à réduire les problèmes de la libre circulation des biens et des personnes.
Plusieurs avenues et ruelles de la ville de Bangui sont en chantier. Améliorer les tronçons presque impraticables, c’est la mission confiée aux entreprises nationales et internationales sélectionnées pour les travaux. Sur l’avenue de l’Indépendance, un Centrafricain donne son avis sur les travaux.
« C’est l’avenue qui mène directement au centre-ville. Auparavant, il y avait trop de poussière ici et beaucoup de tracasseries. Mais maintenant, je vois qu’effectivement, le gouvernement reconstruit quelques avenues » témoigne Joachim Dangassa, un habitant.
« Je suis ému »
Avec les travaux du prolongement de la ruelle de la tribune vers le quartier Yassimandji dans le 5e arrondissement, ce riverain voit enfin, le bitume traverser son quartier. « Je suis ému. Je remercie le gouvernement, car nous voyons au moins le bitume dans notre quartier » se réjouit-il.
Même si ces travaux sont appréciés par certains, les déviations qui entravent la libre circulation et la qualité de l’ouvrage, sont pointées du doigt par d’autres. Les sceptiques s’inquiètent de la durabilité des ouvrages. « Les travaux se déroulent bien. Seulement, l’épaisseur du bitume laisse à désirer. Et puis, ce n’est pas une grande piste. Quand il y aura un embouteillage, comment les voitures et les autres usagers vont passer » s’interroge Mathieu, un Banguissois.
– Lire aussi : Centrafrique : le gouvernement initie la réhabilitation de 50 Km de routes à Bangui
Le département des travaux publics assure que ces travaux vont également s’étendre dans les villes de provinces. « Les travaux que nous faisons dans la ville de Bangui sur 50 kilomètres, c’est le bitumage des routes. Certaines routes sont bitumées en recouche et les grandes artères vont être reprises en béton bitumé. Les routes, non seulement à Bangui mais dans l’arrière-pays, sont dégradées. Donc, ces travaux se feront également à l’intérieur du pays » affirme Guismala Hamza, ministre des travaux publics.
Avec ces travaux en cours, de nombreux tronçons commencent à connaître une certaine amélioration. Le projet, prévu pour 18 mois, est financé par le gouvernement centrafricain à hauteur de 17 milliards de francs CFA.
– Ecouter aussi : Réhabilitation de routes : « Ces travaux sont entachés de beaucoup d’irrégularités »