Depuis plus de trois décennies, la jeunesse centrafricaine est considérée comme une proie politique. Elle est souvent au premier plan des causes de l’insécurité, de la déstabilisation des régimes voire du vandalisme. De la chute de l’empereur Jean Bedel Bokassa à François Bozizé Yangouvonda, en passant par Ange-Félix Patassé, les jeunes sont à la fois bourreaux et victimes. Pourtant cette jeunesse est le maillon fort du développement socioéconomique du pays. Ainsi, quelle place occupent les jeunes dans la sphère politique du pays ? Que dire des agitations de certains jeunes, utilisés par des hommes politiques pour leurs intérêts ? Quelle place occupe la jeunesse dans la politique du président de la République ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Kessy Ekomo, directrice pays de l’ONG URU, membre de la société civile ; Daniel Nzewé, chargé de mission au ministère de la Jeunesse, des Sports de l’Education civique et Paul Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de travail de la société (GSTC).