Six mois après leur installation derrière le Collège préparatoire international (CPI), les quelques familles déplacées à la suite des inondations ont reçu de l’aide. Les élèves du CPI leur ont remis, samedi 17 décembre, de la nourriture et des produits de première nécessité.
Ces sinistrés, pour la plupart des femmes et des enfants, sont plus d’une cinquantaine. Ils vivent depuis 6 mois derrière le Collège préparatoire international. Les élèves dudit établissement scolaire leur ont apporté du riz, du sel, des morceaux de savon, du pétrole et quelques médicaments. Ces sinistrés apprécient cette assistance qui les soulage.
Une première
« Nous sommes dans la joie parce que c’est la première fois depuis 6 mois que nous recevons de l’aide. Nous sommes vraiment dans la joie. Nous remercions ces élèves qui ont bien voulu nous aider » s’est réjoui Pascal Wéna, délégué des sinistrés.
La majorité de ces personnes en difficulté, déplorent le fait qu’elles vivent encore dans des conditions difficiles depuis l’écroulement de leurs maisons au quartier Paris-Congo (2e arrondissement).
C’est ce que dénonce Jeanine, mère de six enfants, visiblement impuissante devant la situation qu’elle traverse avec sa famille.
« C’est par la grâce de Dieu que nous survivons parce que nous n’avons aucune source de revenus. La nuit, c’est encore plus pénible avec les voleurs et le vent qui souffle constamment sur nos enfants qui tombent malades. Nous ne pouvons regagner nos maisons maintenant parce que c’est dangereux. Il y en a parmi nous, qui étaient dans des maisons en location mais qui ne peuvent en prendre une autre faute de moyens financiers » a déploré Jeanine.
Appel à la rescousse
Face à une situation humanitaire préoccupante, les autorités locales du quartier Paris-Congo demandent au gouvernement et aux humanitaires d’aider ces sinistrés à se trouver un abri.
» Nous demandons au gouvernement et aux ONG de secourir cette population qui se trouve derrière le CPI. Les femmes et les enfants souffrent » a plaidé Bruno Abongo Bizon, secrétaire général du chef du quartier Paris-Congo.
Les conditions dans lesquelles vivent ces personnes déplacées, qui ont trouvé refuge derrière le CPI, constituent une entrave à l’éducation de leurs enfants en âge scolaire.