Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a annoncé la suppression de plusieurs postes en République centrafricaine. Plus d’une vingtaine de nationaux et expatriés ont été placés en chômage en ce début d’année.
Les nouvelles ne sont pas très bonnes pour le personnel local et expatrié du CICR en ce début de l’année 2023. Plusieurs postes ont été supprimés en République centrafricaine. Selon la délégation du CICR à Bangui, suite à la réduction de son budget de cette année, les postes d’expatriés sont gelés et les contrats de 22 nationaux ont été résiliés.
Baisse de budget
« Nous avons malheureusement une petite baisse de budget pour l’année 2023. L’argent qui va être dépensé en Centrafrique passe de 43 à 42 millions. Nous avons coupé des postes d’expatriés et puis malheureusement, il y a 22 personnes, des collègues Centrafricains qui se sont vus signifier la fin du rapport de travail. S’il y a des ouvertures de postes, ils sont tout à fait encouragés à postuler. Tout cela évidemment en collaboration avec l’inspecteur du travail » a précisé Philippe Beauverd, Chef de la délégation du CICR en République centrafricaine.
Par ailleurs, le chef de la délégation du CICR en Centrafrique a indiqué que les conditions de départ de ces agents sont supérieures à ce que requiert la loi centrafricaine.
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La nouvelle de la compression du personnel du CICR a provoqué une vague d’inquiétudes au sein de la population. Mais l’organisation internationale rassure de la poursuite de ses opérations en République centrafricaine.
« Nous sommes-là »
« La première chose que je souhaite dire c’est qu’on n’a vraiment pas touché les opérations sur le terrain. Donc, toute l’assistance pour les populations que nous assistons ne va pas changer du tout. Mais, je rassure la population que le CICR ne va pas quitter la Centrafrique. Nous sommes-là pour un petit moment » a assuré Philippe Beauverd.
Créé en 1863, le CICR fournit une assistance humanitaire aux personnes touchées par un conflit ou une situation de violence armée et fait connaître les règles qui protègent les victimes de la guerre. Institution neutre et indépendante, son mandat découle essentiellement des Conventions de Genève de 1949. Basée à Genève, en Suisse, elle emploie quelque 20 000 personnes dans plus de 100 pays ; elle est financée principalement par des dons provenant de gouvernements et de Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.