Prévu ce 31 janvier, la grève des enseignants du primaire et du secondaire a été partiellement observée à travers le pays. Si dans certains établissements publics les activités étaient à l’arrêt, quelques enseignants ont pu dispenser les cours dans d’autres.
Au lycée des martyrs dans le 2ème arrondissement de Bangui, la grève a été suivie dans sa globalité. Les salles de classes sont restées fermées durant toute la journée et aucun professeur n’a dispensé de cours. Cependant, le personnel administratif y était présent. Les quelques élèves, qui traînent dans la cour, en ont profité pour faire des exercices.
« On en a profité pour venir travailler »
« Notre professeur d’histoire nous a informés hier qu’aujourd’hui il n’y aura pas cours. Parce que les professeurs observeront une grève de 3 jours. Vu qu’on ne pouvait pas rester inutilement à la maison, on a profité de l’occasion pour venir travailler, a affirmé Johnson Malonga, un élève de terminale.
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Au lycée technique de Bangui par contre, certains professeurs étaient présents et ont pu dispenser les cours.
« La grève n’a pas été observée »
« Ici au lycée technique, la grève n’a pas vraiment été observée, puisque presque tous les professeurs sont présents. Depuis ce matin, nous faisons cours normalement. Là, nous sommes en train de faire les matières techniques. Après cela, nous aurons un cours sur les méthodes administratives », a témoigné Nancy Christine, une élève du lycée technique.
Cette grève des enseignants est aussi diversement observée à l’intérieur du pays. À Boali et Bossangoa par exemple, les cours ont été paralysés au primaire et au secondaire. Cependant, à Berberati, Bria et Sibut, si les enseignants du secondaire ont globalement observé ce mot d’ordre, ceux du primaire ont mené leurs activités normalement.
A en croire le coordonnateur de la plateforme des syndicats des enseignants, d’autres mesures seront observées après ces 3 jours de grève.
« La base décidera de la conduite à tenir »
« Si après ces 3 jours, nous ne sommes pas satisfaits voire reçus par les autorités du pays, ce n’est pas un problème. Samedi prochain, on aura une assemblée générale. C’est la base qui décidera de la conduite à tenir », a indiqué Innocent Kéréguelé, coordonnateur de la plateforme des syndicats des enseignants.
Contacté par Radio Ndeke Luka, le ministre de l’Education nationale, Moukadas Noure, a indiqué que son département réagira dans les jours à venir.
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