Une semaine après leur capture par les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), les éléments des Forces armées centrafricaines ne sont toujours pas libérés. Pendant que leurs proches et le gouvernement s’inquiètent de leur sort, le groupe armé, dans un communiqué, annonce le processus de leur libération.
Au total, vingt éléments des Forces armées centrafricaines sont retenus en otage après un affrontement avec les rebelles de la CPC au village Sikikédé dans la Vakaga, le 14 février dernier. Après la réaction de l’Etat-major des Armées, appelant la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour obtenir leur libération, la CPC, de son côté, a publié un communiqué pour demander au Comité international de la croix rouge (CICR) d’organiser des visites aux prisonniers.
Le document mentionne que les militaires faits prisonniers sont traités avec dignité et humanisme. Par ailleurs, le communiqué précise que des discussions avec les partenaires sont en cours pour obtenir leur libération.
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Selon les informations recueillies par Radio Ndeke Luka, le gouvernement a instruit le préfet de la Vakaga de mener des démarches pour le relâchement de ces soldats de l’armée nationale. Les mêmes sources indiquent que la Minusca va, dans les prochains jours, entamer des pourparlers avec les rebelles dans ce sens. Cependant, la mission onusienne n’a pas encore confirmé cette information.
En attendant la libération de ces militaires, le village Sikikédé est encore sous contrôle des rebelles. Lesquels font des « va-et-vient » dans la localité et dans ses environs. Les habitants, terrorisés, sont toujours terrés en brousse pour se mettre à l’abri.
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