Beaucoup de nations du monde ont commémoré, ce 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes. En République centrafricaine, cette journée est célébrée autour du thème : « Innovation et technologie numérique pour le leadership féminin et l’autonomisation de la femme ».
En République centrafricaine, le 08 mars de cette année est une occasion pour les femmes et organisations de femmes de mener des actions en leur faveur et d’échanger sur leur autonomisation afin de relever le défi de la parité. Pour ce fait, l’Association Chrysalide a organisé la première édition du Colloque des femmes avec des femmes leaders et quelques filles à Bangui.
Ce colloque qui se veut un lieu de discussions autour des valeurs de la femme, est l’occasion de pousser les femmes à découvrir les potentialités cachées en elles. Pendant au moins 2 heures de débats, les points sur l’autonomisation de la femme centrafricaine à l’ère du numérique ont été développés.
« Echanges très bénéfiques pour nous »
« Les échanges ont été très fructueux. Mais, il y avait un souci de temps au moment des débats sur le développement durable. Sinon, tout ce qui a été dit aujourd’hui est très bénéfique pour les femmes et les jeunes filles de ce pays », a affirmé Armelle Piriwa, une participante.
-A écouter : « La femme centrafricaine doit se lever pour contribuer au développement du pays »
Dans son allocution d’ouverture, la première dame de Centrafrique, Tina Marguerite Touadera, a plaidé, conformément au thème retenu, pour l’appui de la gente féminine.
Soutenir les efforts au profit des femmes
« Le taux des femmes qui maîtrisent les outils des nouvelles technologies reste très faible. Ainsi, j’exhorte, avec beaucoup d’humilité, les partenaires au développement humain de soutenir les efforts du gouvernement centrafricain sur la digitalisation au profit des femmes », a exhorté Tina Touadéra.
Pour les initiateurs de cette activité, la femme, en tant que potentialité, a sa place dans l’essor d’un pays.
« Mettre son potentiel au service de sa famille »
« En tant que femmes, nous avons notre rôle dans le développement du pays. C’est la femme qui éduque à la maison. Elle ne peut pas rester à la maison pour attendre que l’homme la prenne en charge. Cependant, elle doit mettre son potentiel au service de sa famille et de la Nation », a insisté Gabrielle Djankou, présidente de l’association Chrysalide.
Comme sous d’autres cieux, plusieurs manifestations, en lien avec la Journée internationale des droits des femmes, ont eu lieu en République centrafricaine. Les femmes de l’Institut Pasteur de Bangui ont choisi de lancer une campagne de dépistage volontaire des cancers chez les femmes. L’activité, qui se déroule depuis ce 08 mars sur le terrain du stade municipal dans le 1er arrondissement de la capitale, prendra fin le 20 mars prochain.
-A écouter : « Pour contribuer efficacement à l’émancipation de la femme, il faut sensibiliser les couples »